samedi 3 octobre 2020

À la découverte du Maroc oriental : la ville de Taza

 



Parmi les choses qui me fascinent énormément c'est la découverte. Et pourquoi pas et l'homme est l'être qui a été jugé de tomber sans sa volanté dans le monde. Il doit là-dessus découvrir ce monde dont il est victime. Cet année-là et partant d'un principe que j'ai découvert après des expériences pénibles -que l'homme libre doit y vivre sûrement- c'est la nécessité de chacun de nous de régénérer sa vie et son existence, j’ai décidé donc de continuer mon trajet, comme étant un être qui mouve ! Pour cela j'ai posé cette question majeure sur moi-même : quand la vie nous utilise pour continuer son "élan vital ", pourquoi donc nous mettons les bâtons dans ses roues ? Laissez la vie qui veulent la vie se réalise par vous-même. Comme disait Nietzsche vivez sans se préoccuper des grandes Questions qui vont - sûr et certain vous donnerez une vision du monde claire et authentique mais qui va sans doute vous jetterez entres les rails des angoisses et de malaise -. Allez découvrir le monde qui est la pierre angulaire de toutes vos préoccupations.
De ce constat là- existentiel- j’ai décidé de vivre ! Et pour vivre il faut pour moi de continuer de bouger sur terre. Alors j'ai décidé de faire le tour de monde, donc je vais initier par mon petit monde qui n'a besoin d'aucunes procédures administratives majeures.
J'ai décidé donc de faire un tour de monde. Allant de mon pays dont j'ai vu le jour et lequel je porte sa nationalité et qui constitue "une part de mon identité". Le Maroc que je connais certes, c’est le Maroc de milieu et le Maroc du nord. Alors il me reste encore le Maroc d'orient et le Maroc du sud.

Le Maroc d'orient :

Le 4 novembre j'ai pris le train de Kénitra, j'ai téléphoné un ami à la ville de Tizi - dite Taza par erreur - le train roule sur ses rails, sa voie est pour moi comme une symphonie de Verdi, il me plait beaucoup d'entendre son klaxonne et de contempler par la fenêtre les paysages qui se ils succèdent constamment. Les campagnes, les gares, les villes, les petits patelins...la ville de Kénitra est une grande ville du Maroc, elle est la capitale de la région de "Gharb". La région la plus fertile dans le pays, une plaine vaste qui enrichit l'économie de pays. Aussi la ville contient une zone industrielle importante. Parmi les usines installées là - bas : une unité industrielle de la compagnie française « Peugeot-Citroën » laquelle le roi a inauguré il y a quelque année une ville très polluée malheureusement. Après la capitale de Gharb, le train nommé " Atlas " le symbole de force et de patience et de force. Les plaines vastes, les voyageurs restent cloués dans leurs places de temps en temps ils murmurent des mots, qui n'encouragent pas à débuter un long dialogue réciproque. Moi je préfère d’écouter « mes os ! » comme disaient les marocains. Sidi Yahya Elgharb, Sidi Slimane, Sidi Kacem, enfin la grande ville "Meknès " apparait. Elle est située sur de les hauts plateaux. Parmi les villes marocaines que j'apprécie beaucoup depuis ma première visite en 2012 avec un ami intime, j’ai tombé fou amoureux d'elle, elle est connue notamment avec ses brasseries et ses vins luxueux. Ainsi le défunt le milliardaire Zineber reste le leader des industries vignobles au Maroc. La ville est également connue par son huile d'olive qui fait concurrence avec les huiles espagnoles et grecques. C'est également le Soussi « Ghazoul » qui a beaucoup investi dans ce domaine. À Meknès beaucoup de mes amis habitent, j'ai fait un coup de téléphone à l'un d'eux et j'ai poursuit mon trajet. En sortant de Meknès les alentours apparient totalement verts, les oliviers parfaitement orchestrés près de la chaine ferroviaire. L'accent des passagers se change d’une gare à un autre. Après quelques minutes et après la gare de « Aïn Tawjtat » le train est arrivé à la gare de Fès la ville impériale, et la première capitale des dynasties arabes qui ont gouvernés le pays " les Idrissides «Une ville qui ne m'a pas fasciné beaucoup, son ex-maire "Chabbat" la rendait comme une ville afghanienne. C'est ça le problème du Maroc les responsables sont toujours corrompus ils n'ont aucune vision et aucune imagination, et lorsqu’ils tombent complices dans des affaires de corruption ils seront toujours libres et loin de toute arrestation ou de poursuites judiciaires. Car le problème selon mon avis est lié à des facteurs structurels que cet article n'est pas l'objet.

Taza entre deux mondes :

Taza est une ville moyenne, caractérisé par sa double identité, car selon l'appartenance de ses habitants, ils sont devisés entre deux groupes linguistiques, d'une part les amazighes "Ghyata Brance Tsoul"  aussi les confédérations rifaines " Ibdarsen Igzenayen "et d'une autre part les amazighes  "arabisés "par l'idéologie islamiste.
Son site géographique stratégique qui fait lier les montagnes de Rif aux montagnes de moyen Atlas. La ville est à 220 km de la ville d'Oujda et 316 de la ville de Rabat. La ville est très ancienne elle existait avant l'arrivée des conquêtes arabes. Après la mort d'Idriss 2 en 828 son fils Mohamed s’est confié sa gouvernance. Avant d'arriver le train a passé par beaucoup de régions que j'ai aimé beaucoup notamment ses paysages fabuleuses et splendides et beaucoup de somptuosité. Les champs qui contiennent la verdure et les arbres fruitier. J'ai rencontré mon ami dans la gare de la ville je le nomme " l'écossais " car il a une barbe bien touffue. On a discuté autour de nouveautés. Après on est allé vers la haute Taza par l'avenue Mohamed 5. On a monté les grandes escaliers « escaliers de Bab Jema "qui mènent vers l'ancienne Medina, le froid glacial ne nous a pas empêcher de continuer notre balade nocturne, tout en marchant mon ami le spécialiste de l'histoire m'explique l'histoire de la ville avec passion. Et moi en revanche j'écoute attentivement car je suis là pour découvrir, et de temps en temps je pose des questions et mon ami m'a répondu sur place. Après notre tournée dans le souk traditionnel nommé " coupole de Souk " on a visité l'une des plus anciennes places dans la ville « la place Ahrach " là où les campagnards des régions se réunissait le jour de marché hebdomadaire. Avant de partir pour le diner j'ai observé un bon café situé au boulevard moulay Youssef " le café Time2" il est très luxueux et en même temps il a un restaurant, mon ami m'a dit que son propriétaire est un rifain, car les rifains sont connus au Maroc par leurs investissements dans le domaine des cafés. On a discuté un peu sur un tas de sujets partant de l'islamisme passant par la théorie de complot puis par le voyage et le blogging et la philosophie et le rôle de la femme dans la vie de l'homme...etc. finalement un coup de téléphone venant de frère de mon ami nous indique d'aller pour le diner le père de mon ami est un imam de la mosquée. La première des questions qui m'a posé : Tu es de quel région ? La question ontologique des marocains quand ils rencontrent des étrangers. On a pris le diner puis nous sommes- les trois moi et mon ami et son frère- allé à la maison de ce dernier passant par les rues dans un atmosphère super où de la brume mêlée par une pluie fine. J'ai passé une nuit calme et douce avec un sommeil très profond. La matinée on a fait tous les deux un petit-déjeuner tazien avec l'huile d'olive local du miel et du pain à la traditionnelle. Puis on a pris finalement le chemin vers la gare. J'ai acheté mon ticket et on a assis dans un café près de la gare en attendant l'arrivée de mon train et en discutant sur nos sujets favorisés.  Il est temps maintenant d'aller quand, on est arrivé à la gare mais malheureusement on a trouvé la porte de la quai fermé l'agent de sécurité nous a dit que on est arrivé en retard. J'ai appris dans ma vie que la colère dans de telle situation n'est jamais la meilleure solution, donc je suis dirigé vers le guichet et j'ai changé mon billet en attendant l'autre train de 19h. Donc j'ai profité de ce retard pour aller se reposer un peu à la maison après on a déjeuner dans un magnifique restaurant nommé "Ramsis" après nous sommes restés quelques instants dans le café "Pyramide" avant de prendre le train. Finalement j'ai fait mes adieux avec mon ami et je le remercier pour son hospitalité. La visite donc était très magnifique sur tous les niveaux. La seule chose que je n’ai pas aimé c'est ce retard qui va m'empêcher de contempler les nouveaux paysages naturels sur ma route, donc j'ai pris ma place deux étudiants viennent de commencer une discussion mais mon arrivé a perturbé leur séance de connaissance, et tout au long de la route il y a que de l'obscurité. Alors j'ai lancé une conférence audio et j'écoute puis j'ai pris le dernier numéro de magazine "philosophie " dont le thème est sur la femme et je lis. Finalement je suis arrivé á Oujda dans les frontières de l'Algérie, j'ai pris le taxi pour le centre-ville puis j'ai pris mon Hôtel. Après j'ai descendu pour prendre mon diner, la ville est totalement vide les oujdis dorent tôt comme les français. J'ai fait ma douche ! Oh quelle joie ... la première photo personnelle que j'ai lancé sur mon Instagram est accompagné de cette citation " Bien vivre pour bien mourir "!

 

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