Parmi les choses qui me fascinent énormément c'est la découverte. Et
pourquoi pas et l'homme est l'être qui a été jugé de tomber sans sa volanté
dans le monde. Il doit là-dessus découvrir
ce monde dont il est victime. Cet année-là et partant d'un principe que j'ai
découvert après des expériences pénibles -que l'homme libre doit y vivre
sûrement- c'est la nécessité de chacun de nous de régénérer sa vie et son existence,
j’ai décidé donc de continuer mon trajet, comme étant un être qui mouve ! Pour
cela j'ai posé cette question majeure sur moi-même : quand la vie nous utilise
pour continuer son "élan vital ", pourquoi
donc nous mettons les bâtons dans ses roues ? Laissez la vie qui veulent la vie
se réalise par vous-même. Comme disait Nietzsche vivez sans se préoccuper des
grandes Questions qui vont - sûr et certain vous donnerez une vision du monde
claire et authentique mais qui va sans doute vous jetterez entres les rails des
angoisses et de malaise -. Allez découvrir le monde qui est la pierre angulaire
de toutes vos préoccupations.
De ce constat là- existentiel- j’ai décidé de vivre ! Et pour vivre il faut
pour moi de continuer de bouger sur terre. Alors j'ai décidé de faire le tour
de monde, donc je vais initier par mon petit monde qui n'a besoin
d'aucunes procédures administratives majeures.
J'ai décidé donc de faire un tour de monde. Allant de mon pays dont j'ai vu le
jour et lequel je porte sa nationalité et qui constitue "une part de mon
identité". Le Maroc que je connais certes, c’est le Maroc de milieu et le Maroc
du nord. Alors il me reste encore le Maroc d'orient et le Maroc du sud.
Le Maroc d'orient :
Le 4 novembre j'ai pris le train de Kénitra, j'ai téléphoné un ami à la ville de Tizi - dite Taza par erreur - le train roule sur ses rails, sa voie est pour moi comme une symphonie de Verdi, il me plait beaucoup d'entendre son klaxonne et de contempler par la fenêtre les paysages qui se ils succèdent constamment. Les campagnes, les gares, les villes, les petits patelins...la ville de Kénitra est une grande ville du Maroc, elle est la capitale de la région de "Gharb". La région la plus fertile dans le pays, une plaine vaste qui enrichit l'économie de pays. Aussi la ville contient une zone industrielle importante. Parmi les usines installées là - bas : une unité industrielle de la compagnie française « Peugeot-Citroën » laquelle le roi a inauguré il y a quelque année une ville très polluée malheureusement. Après la capitale de Gharb, le train nommé " Atlas " le symbole de force et de patience et de force. Les plaines vastes, les voyageurs restent cloués dans leurs places de temps en temps ils murmurent des mots, qui n'encouragent pas à débuter un long dialogue réciproque. Moi je préfère d’écouter « mes os ! » comme disaient les marocains. Sidi Yahya Elgharb, Sidi Slimane, Sidi Kacem, enfin la grande ville "Meknès " apparait. Elle est située sur de les hauts plateaux. Parmi les villes marocaines que j'apprécie beaucoup depuis ma première visite en 2012 avec un ami intime, j’ai tombé fou amoureux d'elle, elle est connue notamment avec ses brasseries et ses vins luxueux. Ainsi le défunt le milliardaire Zineber reste le leader des industries vignobles au Maroc. La ville est également connue par son huile d'olive qui fait concurrence avec les huiles espagnoles et grecques. C'est également le Soussi « Ghazoul » qui a beaucoup investi dans ce domaine. À Meknès beaucoup de mes amis habitent, j'ai fait un coup de téléphone à l'un d'eux et j'ai poursuit mon trajet. En sortant de Meknès les alentours apparient totalement verts, les oliviers parfaitement orchestrés près de la chaine ferroviaire. L'accent des passagers se change d’une gare à un autre. Après quelques minutes et après la gare de « Aïn Tawjtat » le train est arrivé à la gare de Fès la ville impériale, et la première capitale des dynasties arabes qui ont gouvernés le pays " les Idrissides «Une ville qui ne m'a pas fasciné beaucoup, son ex-maire "Chabbat" la rendait comme une ville afghanienne. C'est ça le problème du Maroc les responsables sont toujours corrompus ils n'ont aucune vision et aucune imagination, et lorsqu’ils tombent complices dans des affaires de corruption ils seront toujours libres et loin de toute arrestation ou de poursuites judiciaires. Car le problème selon mon avis est lié à des facteurs structurels que cet article n'est pas l'objet.
Taza entre deux mondes :
Taza est une ville moyenne, caractérisé par sa double identité, car selon
l'appartenance de ses habitants, ils sont devisés entre deux groupes linguistiques,
d'une part les amazighes "Ghyata Brance Tsoul" aussi les confédérations
rifaines " Ibdarsen Igzenayen "et d'une autre part les
amazighes "arabisés "par l'idéologie islamiste.
Son site géographique stratégique qui fait lier les montagnes de Rif aux
montagnes de moyen Atlas. La ville est à 220 km de la ville d'Oujda et 316 de
la ville de Rabat. La ville est très ancienne elle existait avant l'arrivée des conquêtes
arabes. Après la mort d'Idriss 2 en 828 son fils Mohamed s’est confié sa gouvernance.
Avant d'arriver le train a passé par beaucoup de régions que j'ai aimé beaucoup
notamment ses paysages fabuleuses et splendides et beaucoup de somptuosité. Les
champs qui contiennent la verdure et les arbres fruitier. J'ai rencontré mon
ami dans la gare de la ville je le nomme " l'écossais " car il a une
barbe bien touffue. On a discuté autour de nouveautés. Après on est allé vers
la haute Taza par l'avenue Mohamed 5. On a monté les grandes escaliers «
escaliers de Bab Jema "qui mènent vers l'ancienne Medina, le froid glacial
ne nous a pas empêcher de continuer notre balade nocturne, tout en marchant mon
ami le spécialiste de l'histoire m'explique l'histoire de la ville avec
passion. Et moi en revanche j'écoute attentivement car je suis là pour
découvrir, et de temps en temps je pose des questions et mon ami m'a répondu sur
place. Après notre tournée dans le souk traditionnel nommé " coupole de
Souk " on a visité l'une des plus anciennes places dans la ville « la
place Ahrach " là où les campagnards des régions se réunissait le jour de
marché hebdomadaire. Avant de partir pour le diner j'ai observé un bon café
situé au boulevard moulay Youssef " le café Time2" il est très
luxueux et en même temps il a un restaurant, mon ami m'a dit que son
propriétaire est un rifain, car les rifains sont connus au Maroc par leurs
investissements dans le domaine des cafés. On a discuté un peu sur un tas de
sujets partant de l'islamisme passant par la théorie de complot puis par le
voyage et le blogging et la philosophie et le rôle de la femme dans la vie de
l'homme...etc. finalement un coup de téléphone venant de frère de mon ami nous indique
d'aller pour le diner le père de mon ami est un imam de la mosquée.
La première des questions qui m'a posé : Tu es de quel région ? La question
ontologique des marocains quand ils rencontrent des étrangers. On a pris le
diner puis nous sommes- les trois moi et mon ami et son frère- allé à la maison
de ce dernier passant par les rues dans un atmosphère super où de la brume
mêlée par une pluie fine. J'ai passé une nuit calme et douce avec un sommeil très
profond. La matinée on a fait tous les deux un petit-déjeuner tazien avec
l'huile d'olive local du miel et du pain à la traditionnelle. Puis on a pris
finalement le chemin vers la gare. J'ai acheté mon ticket et on a assis dans un
café près de la gare en attendant l'arrivée de mon train et en discutant sur
nos sujets favorisés. Il est temps maintenant d'aller quand, on est
arrivé à la gare mais malheureusement on a trouvé la porte de la quai fermé
l'agent de sécurité nous a dit que on est arrivé en retard. J'ai appris dans ma
vie que la colère dans de telle situation n'est jamais la meilleure solution,
donc je suis dirigé vers le guichet et j'ai changé mon billet en attendant
l'autre train de 19h. Donc j'ai profité de ce retard pour aller se reposer un
peu à la maison après on a déjeuner dans un magnifique restaurant nommé
"Ramsis" après nous sommes restés quelques instants dans le café
"Pyramide" avant de prendre le train. Finalement j'ai fait mes adieux
avec mon ami et je le remercier pour son hospitalité. La visite donc était très
magnifique sur tous les niveaux. La seule chose que je n’ai pas aimé c'est ce
retard qui va m'empêcher de contempler les nouveaux paysages naturels sur ma
route, donc j'ai pris ma place deux étudiants viennent de commencer une
discussion mais mon arrivé a perturbé leur séance de connaissance, et tout au
long de la route il y a que de l'obscurité. Alors j'ai lancé une conférence
audio et j'écoute puis j'ai pris le dernier numéro de magazine
"philosophie " dont le thème est sur la femme et je lis. Finalement je
suis arrivé á Oujda dans les frontières de l'Algérie, j'ai pris le taxi pour le
centre-ville puis j'ai pris mon Hôtel. Après j'ai descendu pour prendre mon
diner, la ville est totalement vide les oujdis dorent tôt comme les français.
J'ai fait ma douche ! Oh quelle joie ... la première photo personnelle que j'ai
lancé sur mon Instagram est accompagné de cette citation " Bien vivre pour
bien mourir "!
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